Archives janvier 2006 - avril 2013
Logo du site
Le CAS
Activité

Rapports

La Politique de la Jeunesse
(Rapport au Premier ministre)

D’où vient la faible confiance des jeunes Français en l’avenir, alors que leurs conditions de vie sont généralement supérieures à celles de bien d’autres, pourtant plus optimistes ? Que faire pour favoriser la meilleure réalisation possible des talents de chacun ?

Croisant les enseignements des comparaisons internationales et des données économiques ou sociales les plus récentes avec une réflexion de fond sur les conditions inédites auxquelles les jeunes sont aujourd’hui confrontés, ce rapport en tire une approche nouvelle des problèmes de la jeunesse : les mesures originales qu’il propose s’inscrivent dans une politique plus large d’équité entre les générations, propre à renforcer notre foi en l’avenir.

Economiste, Nicolas Bouzou dirige le cabinet de conseil Asterès. Il enseigne à l’école de droit et de management de Paris-II-Assas et est Vice-Président du Cercle Turgot.

Philosophe, Luc Ferry est président délégué du conseil d’analyse de la société.

Editions Odile Jacob, 124 pages, 12.90 €, novembre 2011

Querelles écologiques et choix politiques

Les polémiques sur le réchauffement climatique, la sécurité des centrales nucléaires après Fukushima, l’épuisement des réserves en matières premières non renouvelables entretiennent l’inquiétude de l’opinion sans parvenir à installer des représentations objectives partagées, moins encore un consensus stable sur les mesures qu’il convient de prendre face à ces défis. Comment, alors, sortir de la confusion ? Des personnalités particulièrement emblématiques des diverses thèses qui s’affrontent en ces matières précisent leurs arguments, répondent sans détour aux objections de leurs adversaires, expriment leurs points d’accord et de désaccord. L’objectif : dégager les critères humains, économiques et sociaux propres à légitimer une hiérarchisation des priorités d’une politique environnementale efficace et réaliste pour l’avenir.

Claude Allègre, Patrick Artus, Jean-Louis Borloo, Yves cochet, Vincent Courtillot, Jean Jouzel, Jacques Le Cacheux

Introduction de Luc Ferry

Editions Odile Jacob, 218 pages, 18,90 euros, novembre 2011

La Révolution du livre numérique

JPEG - 10.9 ko (JPEG - 10.9 ko)

« Le rêve d’une bibliothèque universelle accessible à tous pourrait, grâce aux ordinateurs et à Internet, devenir bientôt réalité. Nul ne contestera le formidable progrès que représentera la possibilité, pour chacun, d’accéder à l’ensemble du patrimoine écrit de l’humanité. Pourtant, les conditions dans lesquelles cette idée prend corps déclenchent, de divers horizons, plusieurs levées de bouclier. Et de sombres prophéties se font jour touchant la marginalisation de la haute culture en général et de ses expressions francophones en particulier. Les créateurs et leurs héritiers risquent-ils de se voir spoliés de leur travail ou de leur propriété ? Editeurs et libraires y survivront-ils ? Quel sera l’avenir du livre papier ? Faut-il craindre que les géants du Net, tels Amazon ou Google, n’imposent leurs conditions à l’univers de la culture écrite ? Bref, ce rêve de liberté est-il voué à se transformer en cauchemar ou peut-on le sauver en combattant ses effets pervers ?

Pour cerner les difficultés et repérer les lignes de force du débat, quelques-uns des meilleurs spécialistes de la question, tous des professionnels du livre, confrontent ici leurs points de vue et s’efforcent de dégager un ensemble d’exigences et de solutions visant à relever le défi. » L. F.

Editions Odile Jacob, 210 pages, 19,90 euros, en librairie le 2 mai 2011

La représentation du Monde associatif dans le dialogue civil
(Luc et Ferry et le Conseil d'analyse de la société)

Rapport remis à Monsieur Marc-Philippe Daubresse, Ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, suite à une saisine de Monsieur François Fillon Premier ministre.

Combattre l’illettrisme

JPEG - 5.8 ko illettrisme (JPEG - 5.8 ko)

Un tiers au moins des élèves qui entrent en 6e et une proportion équivalente des jeunes de 17 ans ont des difficultés en lecture. Nous ne pouvons pas laisser perdurer cette tragédie, qui, on l’oublie trop souvent, touche la plupart des pays occidentaux. Faute d’en analyser vraiment les causes, on se trompe de remèdes. Chacun croit tenir le coupable en dénonçant, sans nuance, les méthodes d’apprentissage, la globale en tête, la télévision ou encore la mauvaise formation des enseignants , le manque de moyens, etc.

Pourtant, la vérité est tout autre. L’illettrisme est un phénomène social global, l’effet d’une mutation de notre rapport aux traditions. Car la langue est, par excellence, un patrimoine transmis de génération en génération. Aucun d’entre nous ne l’a inventée. Or tout notre enseignement valorise aujourd’hui la créativité au détriment du respect des héritages. D’évidence, s’il est un domaine où cette créativité a rarement de bons effets, c’est bien celui de l’orthographe et de la grammaire.

Loin de se contenter de la seule analyse, ce livre propose aussi et surtout des solutions concrètes immédiatement applicables.

Face à la crise. Matériaux pour une politique de civilisation - Rapport au Premier ministre

JPEG - 5.2 ko Face a la crise (JPEG - 5.2 ko)

La crise que nous traversons n’est pas seulement économique et financière. C’est une crise du sens de la vie commune dans des sociétés dont le seul horizon ne peut plus être celui de la consommation. Les réponses qu’on doit y apporter ne peuvent donc pas être seulement techniques. Il faut aussi penser en termes de civilisation. Et il est urgent de renforcer l’équité sociale, mais aussi les solidarités réelles, au sein de la famille, entre les générations, dans l’entreprise. Car ce sont elles et elles seules qui donnent aujourd’hui une signification à l’existence quotidienne.

C’est dans cette perspective que le Conseil d’analyse de la société formule ici des propositions concrètes qui s’articulent à une analyse de fond de la situation présente.

Editions Odile Jacob, 123 pages, 9,90 euros. En librairie le 14 mai 2009 Pour le commander : http://www.odilejacob.fr/

Pour un service civique - Rapport au Président de la République

JPEG - 5.8 ko (JPEG - 5.8 ko)

Depuis la suspension du service militaire, et surtout après la « crise des banlieues » de l’automne 2005, l’idée d’instaurer un service civique obligatoire a été régulièrement évoquée, notamment lors de la dernière campagne présidentielle, pour pallier la montée de l’individualisme à l’ère de la mondialisation et l’affaiblissement des valeurs républicaines qui en résulte.

A la demande du Président de la République, Luc Ferry analyse ici, avec les membres du Conseil d’analyse de la société, les principes, les finalités, les conditions pratiques de réalisation et le coût d’un service civique, en montrant les avantages et les inconvénients des différentes options possibles : ce service devra-t-il être volontaire ou obligatoire ? A qui s’adressera-t-il exactement ? Quel contenu lui donner si l’on veut qu’il suscite l’intérêt des jeunes et non une réaction de rejet ? Quelle durée lui fixer ? Et quel en sera le coût ?

Le consensus apparent en faveur d’une telle initiative cache une divergence profonde entre deux conceptions : les uns veulent imposer à tous les jeunes un « devoir de servir » ; les autres souhaitent leur proposer un dispositif qui les « aide à aider », en valorisant leur apport à la société, leur générosité. Quel que soit le projet retenu, il devra prendre en compte cette contradiction et tenter, autant que possible, de la dépasser.

Editions Odile Jacob, 271 pages, 18 euros
En librairie depuis le 11 septembre 2008
Pour le commander : http://www.odilejacob.fr/

Les nouveaux défis du syndicalisme

SyndicalismeLe dossier qu’on va lire réunit les interventions présentées par quatre leaders syndicalistes de premier plan (Jean-Claude Mailly, de FO, Gérard Aschieri, de la FSU, François Chérèque, de la CFDT, et Laurence Parisot du Medef) devant le Conseil d’analyse de la Société, à l’occasion de rencontres où ceux-ci étaient invités, en toute liberté de réflexion et de parole, à proposer un diagnostic et à dégager des perspectives sur la situation sociale de la France. Sans doute trouvera-t-on dans ces témoignages des oppositions qui ne semblent pas près d’être résolues. Sans doute aussi regrettera-t-on, dans cette liste, l’absence, entre autres, de la CGT. Aussi bien le propos du Conseil n’était-il pas de donner une photographie exhaustive du paysage, mais de tenter d’y déceler ce qui bouge. On ne manquera pas d’être frappé par le souci de chacun de prendre en compte le point de vue des autres organisations, d’éviter de regarder midi à sa porte, bref, de ne jamais perdre de vue l’intérêt général. On sera frappé surtout par la vigueur, chez tous, d’un même constat : dans les démocraties contemporaines, il n’est plus de réforme possible sans dialogue social. Et il n’est pas de dialogue social possible sans interlocuteurs légitimes, capables de contracter des accords et de les inscrire dans la durée. (Extrait de la préface d’Alain-Gérard Slama)

Si vous étiez au pouvoir que feriez-vous ?
(Octobre 2006)

Le Conseil d’analyse de la société a souhaité compléter les études qu’il consacre à tel ou tel aspect particulier des nouveaux enjeux sociaux par une réflexion plus générale que les priorités que le prochain quinquennat devrait inévitablement aborder. Dans cette perspective, il a invité une dizaine de personnalités de premier plan à répondre à quatre questions volontairement "basiques".

Pour une société de la nouvelle chance
(Une approche républicaine de la discrimination positive)

rapport1Le CAS a voulu, avec ce rapport, présenter une synthèse pédagogique claire et précise des enjeux les plus profonds de nos débats contemporains touchant la discrimination positive en même temps qu’ouvrir une réflexion sur la notion de "nouvelle chance". Il entend ainsi apporter sa contribution au défi de l’égalité des chances, une promesse située au cœur de l’idéal démocratique mais qui est loin d’être réalisée.

Le CAS estime qu’il faudrait, sur ce sujet difficile, adopter enfin une position cohérente, en évitant d’envoyer des messages contradictoires. Nombre de Français se disent, par exemple, "pour la parité" mais "contre la discrimination positive". A contrario, il n’est pas rare que des propositions qui se réclament de la "discrimination positive" n’en relèvent pas vraiment et s’inscrivent en réalité dans le cadre d’une simple exigence républicaine d’équité. Le CAS tente de montrer dans son rapport que si le concept de discrimination positive part d’une bonne question, il apporte une réponse discutable et, à tout le moins, en contradiction avec les principes fondamentaux de la tradition républicaine.

République Française   |   Conseil d’Analyse de la Société © 2006   |   Webmestre   |   Plan du site   |   Infos site