Faut-il autoriser le clonage scientifique ?Par Michel Desnos, Philippe Menasché et Josy Reiffers.
7 février 2006
La complexité du thème, l’importance croissante qu’il est appelé à prendre, les réactions passionnées mais aussi souvent mal informées qu’il suscite, nous ont paru justifier que le CAS y consacre un travail de réflexion, de synthèse, et de proposition. Si les expériences sur les embryons surnuméraires sont maintenant autorisées en France, il apparaît que la législation française demeure trop restrictive, par rapport à celle de pays proches tels que le Royaume Uni ou la Belgique. Elle n’interdit pas seulement le clonage reproductif (ce que personne ne conteste) mais aussi la recherche fondamentale sur les cellules souches embryonnaires obtenues par clonage et leurs possibles utilisations à des fins médicales. Ce rapport plaide pour que le clonage soit légalisé, bien sûr dans des conditions très encadrées que les agences de notre pays peuvent garantir. Faute de quoi, nous risquons d’en payer les conséquences non seulement au plan économique (nos entreprises de pointe ne pourront déposer aucun brevet en ce domaine) mais au plan médical : pouvons-nous nous permettre de prendre du retard dans le traitement de maladies aussi fréquentes que la maladie d’Alzheimer, le diabète, ou l’insuffisance cardiaque ? Suivi de deux entretiens avec Claude Huriet et René Frydman.
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